La séquestration du carbone consiste à capter et emmagasiner du carbone émis par des sources diffuses ou ponctuelles. Le carbone peut être séquestré dans quatre types de réservoirs qui ont des caractéristiques différentes.
La biomasse terrestre constitue un réservoir à court terme (décennies) de carbone qui offre l’avantage supplémentaire d’améliorer les écosystèmes.
L’océan est un vaste réservoir de carbone mais les impacts de l’injection de carbone sur les écosystèmes et la dynamique océanique demeurent préoccupants.
La carbonatation minérale est la seule forme de séquestration permanente du carbone.
Selon l’INRAE, » Stopper les pertes de prairies permanentes et de haies, développer massivement l’agroforesterie, systématiser les cultures intermédiaires sont autant de pratiques identifiées de longue date par de nombreux acteurs porteurs d’une transition agricole et alimentaire écologique. Ces pratiques participent d’un changement plus profond de notre système agricole et alimentaire. Il est donc nécessaire de réformer en profondeur les politiques, outils et financements actuels et renverser complètement le schéma actuel des aides aux agriculteurs sur certaines pratiques.
La séquestration du carbone ne doit donc en aucun cas nous éviter de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole. «
source : https://reseauactionclimat.org/etude-inra-sequestration-carbone/