Budget participatif Pont-Péan 2021 – Ne votez pas, jugez !

Budget participatif Pont-Péan 2021

Budget participatif Pont-Péan 2021 – «Ne votez pas, jugez» !
Pont-Péannais, décidez quels sont les meilleurs projets à prendre en compte pour 2021 !

À Pont-Péan, le budget participatif 2021, c’est :

> 10 projets d’engagement,

> 7 projets conformes au règlement du budget participatif, validés par le comité de suivi et les services

> 6 projets gérés par les porteurs de projet.

Le Budget participatif, c’est pour le citoyen pont-péannais
un acte d’Engagement, de Gestion et de Décision

Pont-Péannais, c’est désormais à vous de décider !

Show citoyen : save the date

Oubliez les bulletins ne comportant qu’un nom, une liste, un oui ou un non. Du 27 novembre au 16 décembre 2021, les Pont-Péannais vont sélectionner les projets du budget participatif en leur attribuant une appréciation.
6 projets sont en lice, des boîtes à livres et à jouets aux Vergers du midi ou au jardin éducatif, en passant par la création d’un pump track pour VTT ou BMX ou d’un parcours sportif/santé, voire de la mise en valeur du patrimoine local, il faudra choisir, en donnant son opinion sur tous les projets candidats.
Le budget participatif 2021 de Pont-Péan est à hauteur des 10000 euros TTC. Il a été voté en investissement en conseil municipal pour être mis à la disposition des citoyens pont-péannais. Vous retrouverez tous les éléments constitutifs (charte, règlement…) sur la civic tech jeparticipe-pontpean.fr.

Avec le jugement Majoritaire, donnez vraiment votre avis avec des mentions

Le jugement majoritaire est une innovation démocratique majeure, issue d’une recherche scientifique rigoureuse. Inventée par deux chercheurs du CNRS, Michel Balinski1 et Rida Laraki2, le Jugement Majoritaire, breveté en 2009 est une nouvelle méthode de vote qui peut être utilisée pour améliorer tout type de scrutin et de décision collective. Les auteurs expliquent ainsi que le jugement majoritaire peut être utilisé à l’échelle locale, comme au niveau national, pour répondre par exemple, à une consultation citoyenne ou voter un budget participatif. L’objectif étant non seulement de rendre compte des avis dans leur diversité, mais aussi de recréer du commun en impliquant les citoyens dans la vie de la cité.

Le jugement majoritaire consiste à demander aux électeurs d’évaluer le mérite de chaque candidature projet soumise au vote. Il demande aux électeurs d’évaluer le mérite de chaque candidature projet, à partir d’une échelle commune de mentions allant de « Excellent » à « À rejeter », plutôt que de porter un « choix », parfois forcé, sur l’une d’entre elle. Le jugement majoritaire suppose ainsi de sortir de la logique binaire et réductrice du vote habituel pour redonner de la complexité et de l’intérêt au fait de voter.

Au lieu de forcer l’électeur à choisir un candidat comme lors du scrutin majoritaire ou à classer tous les candidats du meilleur au pire, le jugement majoritaire repose sur un principe simple et intuitif. L’électeur vote en évaluant chaque candidat à partir d’une échelle commune de mentions «Excellent» « Très bien », « Bien »,
« Passable» « Insuffisant», « À rejeter ». La (les) candidature(s) projet(s) retenue(s) sont celles jugée(s) la ou les plus méritante(s) par la majorité de l’électorat (celle(s) qui obtien.nen.t la meilleure mention « majoritaire ») – jusqu’au reste à réaliser sans dépasser l’enveloppe allouée selon le règlement -, plutôt que de pouvoir n’en « choisir » qu’un seul ou quelques-uns.

Le vote au jugement majoritaire permet de nuancer son choix et de rendre la décision plus légitime

Votez au jugement majoritaire pour le budget participatif,
c’est prendre en compte la volonté des habitants

Le jugement majoritaire appliqué aux budgets participatifs en évaluant les projets en leur attribuant une mention sur une échelle, permet à l’électeur de nuancer son choix, de rejeter les projets qui lui déplaisent ou qu’il ne souhaite absolument pas, de sélectionner les projets qu’il souhaite voir mis en œuvre, sans être contraint au vote utile. Pour les élus, le jugement majoritaire permet d’obtenir une photographie précise de l’opinion sur chacun des projets. Il peut contribuer, par la suite, sur les projets municipaux à faire l’arbitrage de financement le plus juste et efficace possible. Cet outil permet non seulement de mieux prendre en compte la volonté des habitants, mais aussi et surtout de rendre la décision plus légitime.

L’intérêt du vote par jugement majoritaire étant de présenter le panorama plus fidèle et plus fin possible de la volonté des électeurs, dans leur pluralité et leur diversité. Les nuances dans le mode d’expression permet également de limiter les phénomènes de polarisation ou de manipulation de l’opinion.

Le samedi 27 novembre de 10:00 à 12:30, venez découvrir les 6 projets citoyens !
Du 27 novembre au 16 décembre, choisissez vos projets préférés !

Pour en savoir plus sur le jugement majoritaire,
notre pdf de présentation en commission
Tuto-Jugement-Majoritaire

1 – Michel Balinski (1933- 2019) était directeur de recherche de classe exceptionnelle émérite au CNRS au laboratoire d’Économétrie de l’École polytechnique ; Rida Laraki est chargé de recherche au CNRS en section sciences et technologies de l’information dans le même laboratoire. Ensemble, ils ont publié : Majority Judgement : Measuring Ranking and Electing, MIT Press, 2010, et « Judge : Don’t Vote », Cahier du laboratoire d’Économétrie de l’École polytechnique, 27, 2010.Formé aux États-Unis, Michel Balinski a vécu et travaillé principalement aux États-Unis et en France. Il est connu pour ses travaux en optimisation (combinatoire, linéaire, non linéaire), les polyèdres convexes, et la théorie et la pratique des systèmes électoraux, la décision du jury et choix social. Il est directeur de recherche de classe exceptionnelle (émérite) du CNRS à l’École polytechnique.

2 – Rida Laraki est un chercheur, professeur et ingénieur dans les domaines de la théorie des jeux, du choix social, de l’économie théorique, de l’optimisation, de l’apprentissage, et de la recherche opérationnelle. Il est depuis 2013 directeur de recherche en informatique au laboratoire LAMSADE du CNRS, puis également chargé de recherche depuis 2001. Il prend le poste de professeur chargé de cours à l’École polytechnique en 2006, puis professeur honoraire à l’université de Liverpool en 2017. Il est ingénieur diplômé de l’École Polytechnique et docteur en mathématique à l’université Pierre et Marie Curie. Avec Michel Balinski, il publie en 2011 un livre chez MIT Press présentant un nouveau mode de scrutin, le Jugement Majoritaire.

Bientôt sur cette Civic tech, en détail, l’ensemble des 6 projets validés seront présentés par les porteurs de projet. Vous trouverez une première présentation de ces projets sur FB de la mairie,