Martinets et hirondelles menacés

Martinets et hirondelles menacés

Les Martinets et Hirondelles sont menacés. Tel est le message de la LPO d’Ille-et-Vilaine
« Les MARTINETS et HIRONDELLES volent au-dessus de votre commune! Mais ces précieux oiseaux sont en train de disparaître de manière dramatique !
Leur population a chuté en moyenne de 40% depuis 30 ans dans tout l’hexagone. Les principales causes de ce déclin sont imputables à l’homme : destruction des nids, et l’utilisation massive d’insecticides.
« 

Martinets et Hirondelles menacés
Le groupe Martidelle de la LPO d’Ille-et-Vilaine peut vous aider

Le groupe « Martidelle » (Martinet-hirondelle) du groupe Ille-et-Vilaine de la LPO Bretagne, qui rassemble des bénévoles dédiés à leur protection, peut vous aider et vous conseiller dans la mise en place d’actions en faveur de leur installation et de leur préservation sur notre commune.

Quel merveilleux spectacle que leurs ballets aériens au-dessus de nos habitations, de nos parcs ! En plus d’animer nos cieux pour le plaisir de tous, martinets et hirondelles nous rendent service car ces oiseaux sont d’efficaces « démoustiqueurs » naturels.

Hirondelles et martinets dépendent de nous, ils utilisent essentiellement nos bâtiments pour nidifier. De plus, ces espèces ne se reproduisent que dans nos contrées européennes. Vous pouvez comprendre que par conséquent, chaque nichée est précieuse pour aider à renouveler la population de ces oiseaux fragiles.

© photo bandeau : LPO

La LPO envoie régulièrement des cris d’alerte pour sensibiliser les pouvoirs publics sur leur disparition progressive et sur leur nécessaire protection. Si vous avez la connaissance de nids d’hirondelles ou de martinets en danger, surtout prévenez la LPO, le groupe Martidelle (prenez des photos du site).
Il sera en mesure d’intervenir à martidelle35@gmail.com ou par téléphone au 02 99 27 21 13.
(répondeur)

Martinets et Hirondelles menacés et pourtant
en 1898  » ils étaient fort commun » selon Louis D’Hamonville

Et pourtant au siècle dernier voici ce qu’écrivait le baron d’Hamonville dans son recueil, atlas de poche des oiseaux de France édité en 1898 sur le martinet noir,
« il est fort commun« .

Désormais, il est urgent de le sauver ainsi que les hirondelles.
Aidez-nous !
Et nous vous rappelons la réglementation en vigueur concernant la protection des martinets et des hirondelles ainsi que leurs nids, qu’ils soient vides ou occupés, et ce, toute l’année : La destruction intentionnelle de nids expose à une amende pouvant aller jusqu’à 150.000 € et 3 ans d’emprisonnement. Il existe des solutions, consultez les préconisations de la LPO.

La protection des martinets et hirondelles repose essentiellement sur les actions suivantes :

  • Protéger les nids existants (ils sont réutilisés chaque année)
  •  Éviter les dérangements autours des nids pendant la période de nidification
  •  Poser des planchettes anti-salissures en cas de gêne concernant les fientes 
  • Placer des bacs à boue à proximité des zones de nidification (matériau essentiel pour la construction des nids) Installer des nids artificiels .

Selon le Groupe « Martidelle » de la LPO Ille-et-vilaine

Pensez à relire notre article sur le déclin des insectes et l’urgence d’agir.

Vous trouverez la plaquette d’information de du Groupe « Martidelle » de la LPO Ille-et-vilaine ICI

PanneauMartidelleFinal

Pour en savoir plus sur les martinets et hirondelles, le dossier de LPO Provence Côte d’Azur

Pour en savoir plus sur le martinet noir, les cahiers d’habitat oiseaux de la MNHN

Pour en savoir plus sur l’hirondelle des cheminées : MNHN

Hirondelle de cheminée au XIXe siècle – Hirundo rustica

Hirondelle des cheminées

La gentille messagère du printemps nous arrive de jour, du 20 mars au 10 avril, mais les gros passages sont toujours précédés, trois ou quatre jours à l’avance, de quelques éclaireurs isolés. Dès son arrivée, notre Hirondelle s’empresse de visiter son nid de l’année précédente, avec autant d’assurance qu’un citadin quittant la ville vient s’installer dans sa maison de campagne ; mais après s’être assuré que tout est en place, elle se pose sur l’un de ses perchoirs favoris, en nous gazouillant son affectueuse chanson. Après quelques jours de repos, elle répare son nid ou bien elle en fait un nouveau, dans les larges cheminées de campagne, sous les poutres d’un corridor ou d’une écurie, mais toujours dans nos habitations, où elle sait qu’elle est aimée et protégée. Le nid, construit en terre gâchée, est à ciel ouvert, garni intérieurement de plumes et de crins. La ponte, qui a lieu à la fin d’avril, est de quatre à six œufs blancs, finement ponctués de rouge brun. Ces fidèles oiseaux ont une sollicitude extrême pour leurs petits, surtout au moment de leur premier vol; ils ne les quittent pas un instant, leur apprennent d’abord à se lancer dans l’espace, puis à capturer eux-mêmes les moucherons dont ils doivent se nourrir; mais dès qu’ils peuvent se suffire, ils les chassent sans pitié et recommencent une seconde couvée. Les jeunes, livrés à eux-mêmes, se rassemblent en grande troupe sur les lieux de chasse, les rivières, les étangs en particulier, et prennent l’habitude d’y vivre et d’y coucher en commun. L’Hirondelle de cheminée nous quitte dans la seconde moitié de septembre, mais il n’est pas rare de voir encore quelques retardataires dans le milieu d’octobre.

source illustration et texte : Hirondelle rustique, in Atlas de poche des oiseaux de France, Belgique et Suisse, utiles ou nuisibles : suivi d’une étude d’ensemble sur les oiseaux. Série 1 / par le baron L. d’Hamonville (1830-1899). Date d’édition 1898

Le martinet noir au XIXe siècleApus apus

Martinet noir

Le Martinet arrive toujours du 25 avril au 5 mai; il est fort commun (en 1898), et se cantonne, en arrivant, autour des édifices élevés, dans lesquels il adopte un trou ou une crevasse qui lui sert à la fois de reposoir et de lieu de nidification. La longueur de ses ailes et la brièveté de ses pattes ne lui permettent pas de se poser à terre; et tout ce qu’il peut faire, c’est de rester suspendu contre un mur ou un rocher, grâce à ses ongles courts et acérés. Ces oiseaux comptent parmi nos plus fins voiliers; et quand ils se pourchassent au moment des amours en poussant des cris aigus, leur vol est si rapide, que c’est à peine si l’œil peut les suivre. Ils aiment de boire, mais comme ils ne peuvent se poser, ils ont l’habitude, ainsi que les Hirondelles, de satisfaire ce besoin en volant et en rasant l’onde, le bec ouvert et sans s’arrêter. Quand les insectes, moucherons et autres du même genre dont ils font exclusivement leur nourriture sont près de terre, ce qui arrive par les temps de pluie, ils les chassent en se rapprochant du sol qu’ils effleurent. Aussi il leur arrive souvent dans leur vol rapide de toucher de l’aile un petit bâton ou un objet résistant quelconque, qui arrête le mouvement de l’aile, et alors ils tombent et restent à terre sans pouvoir se relever. J’en ai trouvé souvent ainsi, que je prenais à la main, et je n’avais qu’à le laisser tomber pour qu’il reprenne immédiatement son vol, heureux d’avoir eu affaire à un homme compatissant et non à un chat aux aguets, qui en eût fait un délicieux repas. Le Martinet s’accouple et niche dès son arrivée; il fait rarement un nid, pond trois ou quatre œufs blancs unicolores et allongés, soit dans le nid d’un Moineau qu’il a chassé de sa demeure, soit sur la pierre nue. J’ai cependant trouvé une fois un nid plat fait de paille agglutinée avec sa salive. Vers le 15 août, les Martinets disparaissent sans qu’on ait pu constater le moment précis du départ.

source illustration et texte : Hirondelle rustique, in Atlas de poche des oiseaux de France, Belgique et Suisse, utiles ou nuisibles : suivi d’une étude d’ensemble sur les oiseaux. Série 1 / par le baron L. d’Hamonville (1830-1899). Date d’édition 1898

Savoir différencier
les Hirondelles des Martinets

Savoir différencier les Hirondelles des Martinets,
une vidéo du conservatoire d’espaces naturels de Lorraine

Par Convention Citoyenne Biodiversité Pont-Péan

Convention citoyenne permanente du conseil participatif de Pont-Péan