écocitoyen #1 – Espaces verts, Jardins et Nature en ville

écocitoyen

écocitoyen #1 Espaces verts,
Jardins et Nature en ville
Compte-rendu de l’atelier N°1 de l’agora ouverte #1
du 26 juin 2021
du conseil participatif
pont-péannais

Le constat

Chardonneret en vol
Martinet en vol à Pont-Péan
photo © Remi Damelecour – mai 2021

Il n’existe pas de planète B pour l’humanité, qui doit se penser désormais comme une espèce parmi d’autres, prise dans un réseau d’interdépendances avec son environnement. Le projet associant nature et humanité est aujourd’hui le seul qui fasse monde, durablement, c’est-à-dire qui le voit comme tel, dans sa globalité, sa fragilité et son unicité.

Le discours scientifique alerte les citoyens sur les menaces que les modes de production, de consommation et d’échange font peser sur l’environnement et sur l’urgence d’une action de transformation.

Les effets du dérèglement climatique sont aussi de plus en plus visibles : la montée des eaux mais aussi les sécheresses associées aux épisodes de fortes pluies et les conséquences sur nos sols argileux et certaines habitations, la perte de biodiversité, les migrations sont autant de phénomènes qui nous rappellent l’urgence d’agir et de penser autrement.

Le Haut Conseil pour le Climat vient de publier son rapport annuel 2021. Son message est, face au changement climatique, de renforcer l’atténuation et d’engager l’adaptation.

Et nous, habitants de Pont-Péan
que pouvons-nous faire à notre échelle ?

Cétoine dorée sur Heracleum spondylium

La prise de conscience est bien là mais elle est parfois empêchée par des résistances qui mêlent la préférence pour le court terme au poids des habitudes. Alors comment faire ? L’atelier Jardins et Nature en ville de l’agora#1 du Conseil participatif du 26 juin dernier apportent quelques premiers éléments de réponse.

©photo : EOL 20210606 – cétoine dorée Cetonia aurata en juin sur Heracleum sphondylium. Comme tous les saproxylophages, la cétoine dorée a une fonction écologique de recyclage des matières organiques et ne doit donc pas être détruite à l’état de « ver blanc » (confusion possible avec le ver blanc du hanneton) car sa présence dans le compost permet d’accélérer sa maturation. L’abattage des arbres morts est responsable de sa raréfaction. Pour la protéger, un jardin sans pesticides est le bienvenu.

Comment travailler sur l’aménagement des espaces verts ?
Quels sont les espaces qui ont besoin d’être aménagés ?

Aménagement des espaces verts ?
Espaces à aménager ?

Afin de répondre au mieux à la demande des riverains, il est nécessaire de les impliquer et qu’ils puissent participer à la création des espaces.
Le constat d’incivilités dans le parc « enfants » de la route de Nantes est unanime.

Comment créer des espaces pour ceux qui utilisent ces lieux et qu’ils cessent de détériorer le matériel ?

Les personnes concernées n’ont pas d’autres endroits où aller. Il serait souhaitable de leur créer des espaces : idée d’un kiosque; adapter les espaces aux groupes de jeunes; faire des cabanes… L’idée est de consulter les jeunes avec :

1 – Mise en place de veille pour aller voir les jeunes le soir.
2 – Engager un lien, un dialogue et créer une envie pour qu’ils participent.
3 – Déterminer un besoin
4 – Les impliquer dans la démarche de A à Z

Faut-il créer plusieurs cabanes ? Cela risque-t-il d’accentuer les disparités des groupes et le communautarisme ?

Mettre en place des jeunes référents pour tout matériel mis à leur disposition.

Relancer le projet du jardin des mésanges. Il est à considérer en priorité. Il serait souhaitable de reprendre cet axe de travail à la rentrée.

Créer un évènement « Bienvenue dans mon jardin au naturel »
simple et convivial pour faire connaissance

Un évènement du type
“ Bienvenue dans mon jardin au naturel « . Il s’agirait d’une ouverture des jardins par les particuliers de la commune au public.

Pour cela il sera nécessaire d’établir un plan de la commune et/ou une cartographie qui détaille les emplacements des jardins visitables. Durée : 1 weekend, deux fois dans l’année, l’un au printemps, l’autre à l’automne. Cet évènement pourrait être organisé pour la première fois en début de septembre prochain (floraison, récolte…).

Pour dynamiser les espaces, créer du lien et favoriser la biodiversité, il serait souhaitable de créer un groupe d’apiculteurs amateurs qui pourraient installer des ruches dans leur jardin mais aussi collectivement sur les rivages du ruisseau du Tellé.

La création d’un label à l’échelle de la communeJardin au naturel” est également souhaité. L’intérêt est de promouvoir une gestion différenciée même chez les particuliers et de les convaincre de limiter les zones de tontes par exemple mais pas seulement. En cadeau de bienvenue, des nids d’oiseaux et/ou hôtels à insectes pourraient être offerts aux bénéficiaires du label.

Un permis de végétaliser pour partager avec ses voisins
les espaces communaux de proximité

écocitoyen potimarron

L’idée est d’écrire une convention “permis de végétaliser” qui permettrait aux habitants de pouvoir cultiver ensemble (potager, fleurs, herbes aromatiques…) les espaces devant chez eux.
Il faut toutefois prévoir un accompagnement avec des conseils “Comment entretenir son jardin ?”

©photo : EOL – potimarron du jardin à cultiver par exemple sur les espaces partagés conventionnés

Présents dans le groupe :

  • Marc SAVATTE : membre volontaire 
  • Jo COLLIOT: citoyen impliqué
  • Séverine BENOIST : citoyenne impliquée
  • Nicolas RATY  : élu, référent écologie/jardins, espaces verts

Si vous souhaitez participer à cet atelier et l’enrichir de vos suggestions et participations, y compris pour la visite des jardins, n’hésitez pas à nous écrire : democratie@jeparticipe-pontpean.fr
Les agoras du conseil participatif sont ouvertes à tous les citoyens pont-péannais.